Nous sommes à présent à un peu plus de la moitié du NaNoWriMo. A la base je souhaitais faire un billet le 15 novembre mais je n'ai pas pu. D'une part je n'arrivais pas à prendre le clavier et d'autre part je ne trouvais pas le moment approprié. J'hésite encore à faire un post sur ce qui c'est passé ce week-end, comment je l'ai ressenti mais ce n'est pas le sujet ici. La dernière fois que je parlais du Nano donc, on était le 5 novembre.
Semaine 1
Après le kick-off, j'avoue que j'étais en forme. Un bon rythme, régulier surtout, j'avançais tranquillement sur mon histoire. Assez tranquille je l'avoue. Premier passage difficile : le week-end! Ben oui, on m'avait bien prévenu qu'il fallait mettre sa vie sociale entre parenthèses durant le mois de Novembre mais divers aléas ont fait que ce n'était juste pas possible et je me suis retrouvé à une soirée vendredi soir. Pendant la soirée j'ai expliqué ce qu'était le NaNo et j'ai encore eu la bonne surprise d'avoir un bon accueil auprès de mes amis (j'en ai de la chance non?). Samedi écriture normale même si j'étais un peu fatigué. Tout s'est gâté la semaine suivante.
Semaine 2 - Bonus business trip
Et là, pouf, la tuile. Le truc imprévu qui m'est tombé dessus : je dois partir 5 jours en Roumanie pour le boulot, départ dimanche matin, retour jeudi soir. Dimanche donc, pas de soucis, même une bonne journée d'écriture puisque j'ai le temps d'attente à l'aéroport, le vol et une partie de l'après-midi à l'hotel. Jusque-là, tout va bien, c'est même une bonne journée puisque je n'ai pas grand chose d'autre à faire.
Les jours suivants sont plus compliqués car on est tout le temps ensembles avec les collègues. Je commence à grignoter l'avance que j'avais, mince, pas bon.
Retour jeudi soir, pas moyen d'écrire dans l'avion, mon voisin de devant ayant basculé son siège à fond, impossible de bien se caler. Là, on s'approche de la limite, le spectre du retard se profile et je ne voulais surtout pas car j'ai peur de me démotiver et d'abandonner dans ce cas.
Un week-end pourri
Ce week-end je n'ai rien écrit de bon, j'ai mis des mots bouts à bouts, un peu en me forçant. Trop d'images glaçantes, trop d'émotions, trop! Et encore je n'étais pas avec les nanoteurs à la Cordée, je n'ose imaginer ce qu'ils ont vécus. Pendant trois jours j'étais KO debout, ça m'a semblé futile d'écrire ma petite histoire.
Et ça repart
Et ce matin c'était revenu, je me suis levé en me disant qu'ils ne m'auraient pas, qu'on se relèverait de ça comme du reste. Que les blessures existent, que certains ont perdu des proches et que d'autres se battent encore. Alors j'ai moi aussi repris mon clavier et les mots sont revenus, plus naturels, plus aisés à poser. Peut-être est-ce également dû à la nouvelle partie de mon histoire qui démarre à ce moment, qui fait un nouveau départ à un moment où au final j'en avais besoin. Ca me semble toujours futile, ma petite histoire sans prétention aucune, mais c'est justement parce que c'est futile que c'est la meilleure réponse à leur donner!
J'ai dépassé les 30.000 mots aujourd'hui, je suis toujours bon pour terminer à la fin du mois, enfin je l'espère.